Une inflammation chronique est un signe de mauvais pronostic dans de nombreux cancers. Elle se caractérise par le type et le nombre de globules blancs présents autour de la tumeur. En particulier le rapport des neutrophiles sur lymphocytes est étudié en lien avec la croissance tumorale. À l’heure actuelle, il n’y a aucune étude référencée sur le sujet dans l’ostéosarcome, un cancer des os hautement agressif touchant les adolescents. Il s’agit d’un travail innovant, dont l’objectif est d’étudier les interactions entre les cellules tumorales et les neutrophiles. Ce projet a donc pour ambition d’identifier le rôle des neutrophiles dans l’ostéosarcome pour améliorer le diagnostic et personnaliser la prise en charge.

L’équipe du docteur Odri a pour ambition d’identifier le rôle des neutrophiles dans l’ostéosarcome pour améliorer le diagnostic et personnaliser la prise en charge.

Les cancers colorectaux figurent parmi les cancers les plus fréquents. Malgré le dépistage et les avancées thérapeutiques, le taux de mortalité est élevé et la survie à 5 ans reste faible, ce qui est dû pour partie à l’émergence d’une résistance à la chimiothérapie.

Le Pr Dominique Delmas cherche donc à comprendre les raisons de cette résistance pour restaurer les effets des traitements chez les patients.

Il est démontré que, surproduit par différentes enzymes, un taux élevé de phosphatidylcholine, un lipide, est à l’origine d’un mécanisme de chimiorésistance. L’équipe de recherche vise donc à tester au laboratoire différentes molécules pouvant inhiber ces enzymes en tant que « pré-traitement » avant la chimiothérapie.

Cette étude devrait permettre de faciliter le développement futur de nouvelles thérapies de « chimiosensibilisation », à savoir des médicaments capables de transformer les tumeurs résistantes en tumeurs sensibles à la chimiothérapie.